Récupération d'énergie de freinage sur le réseau de métro de Bruxelles (STIB)

La STIB étudie les technologies de récupération d’énergie de freinage depuis 2004. Après avoir rencontré des entreprises qui lui ont présenté leurs derniers produits, la STIB a rapidement réalisé qu’elle allait devoir adopter une approche globale afin de bien saisir les différents aspects de cette technologie.

Des projets de recherche avec des universités locales ont produit des résultats intéressants quant à la mise en œuvre de technologies utilisant des supercondensateurs, et plus particulièrement pour le réseau de métro. Une première version d’un outil de simulation a été testée afin de calculer les flux d’énergie entre les véhicules et les économies d’énergie potentielles. Ce travail a été approfondi au cours du projet Ticket to Kyoto et a débouché sur le développement d’un outil de simulation performant capable d’évaluer tous les types d’équipement de récupération d’énergie de freinage. En parallèle, une analyse multicritère a été réalisée pour déterminer la technologie la mieux adaptée aux besoins de la STIB.

Comme la STIB possède son propre réseau électrique à haute tension, les onduleurs se sont révélés être la solution la plus économique dans ce contexte. Un appel d’offre a été lancé à l’échelle européenne et trois fournisseurs ont été invités à tester leurs systèmes sur le réseau pendant plusieurs semaines afin de comparer leur efficacité et les économies réalisées. Cette approche empirique a fourni des indications précieuses sur la manière dont l’éner- gie de freinage peut être récupérée grâce à des onduleurs. Le meilleur système sera maintenant installé progressivement sur l’ensemble du réseau de métro.