RET a reconnu la récupération d’énergie de freinage comme étant une bonne opportunité de réduire la consommation d’énergie de son métro. L’entreprise est familière des technologies de récupération d’énergie de freinage. Un système de stockage avec supercondensateurs a été installé sur le réseau de tram mais les résultats ont été en deçà des attentes. L’équipement était également très bruyant et devait être placé dans un container.
RET émettait également certains doutes quant aux volants d’inertie. Elle avait effectivement connu plusieurs échecs avec un système de volant d’inertie embarqué dans un tram : le volant s’était desserré et avait détruit l’installation. L’entreprise a mené une étude de la situation en tenant compte de son expérience avec les autres systèmes de récupération d’énergie, des coûts d’investissement et d’exploitation, de l’espace nécessaire et des risques de chaque technologie. Une sous-station réversible a semblé être la meilleure option pour le réseau de métro de l’agglomération de Rotterdam.
RET a donc décidé d’investir dans deux onduleurs qui ne requièrent aucun stockage et dont l’énergie peut être utilisée directement sur le réseau de 10 kV. Pour déterminer le meilleur emplacement sur le réseau de ces onduleurs, une simulation de réseau a été réalisée avec différents horaires, et l’idée de les placer sur deux lignes différentes a été préconisée. Un appel d’offre a été lancé à l’échelle européenne et une entreprise a été retenue. Le succès de ces deux sous-stations déterminera les éventuelles nouvelles commandes de RET.
Investment sheet: RET Energy Recovery from Braking