Le transport public, une solution pour l’environnement

Simple calcul : là où une voiture transporte 1 à 5 personnes…

• Un bus standard : 65 personnes
• Un bus articulé : 100 personnes
• Un tram T3000 : 180 personnes
• Un tram T4000 : 250 personnes
• Un métro : 725 personnes

Ce sont autant de voitures qui ne sont pas prises dans le trafic, source de pollution. Une bonne chose pour la planète, la qualité de l’air et la mobilité en ville. En bref, si tout le monde limitait l’usage de la voiture, les transports publics seraient encore plus performants et la ville serait plus respirable.

Trois étapes pour une Bruxelles plus verte

Étape 1 : véhicules électriques 

Les combustibles fossiles s’épuisent. Ce n’est pas une surprise. Bonne nouvelle : tous nos trams et métros fonctionnent déjà à l’électricité verte. De plus, nous remplaçons systématiquement tous les bus diesel par des modèles électriques et hybrides. D’ici 2035, nous renouvellerons l’ensemble du parc de bus : 

• Sur nos quelque 860 bus, plus de la moitié sont déjà hybrides ou électriques (rapport annuel 2023). 
• D’ici à 2026, 106 bus électriques seront ajoutés, dont 70 bus articulés et 36 bus standard. La livraison du premier lot de 56 bus électriques articulés a débuté à la mi-2024 ! 
• Nous prévoyons des infrastructures de recharge dans nos dépôts et à nos arrêts. 
• En 2021, le premier bus à hydrogène circulait sur le réseau de la STIB. L’approvisionnement irrégulier et le prix élevé de l’hydrogène ayant limité le nombre de trajets de ce bus, nous avons décidé d’interrompre ce projet pilote au bout de deux ans et demi. À suivre...

Le saviez-vous ?

Étape 2 : l’écoconstruction comme base pour la conception et la rénovation des bâtiments 

La construction et la transformation économes en énergie sont la norme. Non seulement pour un particulier comme vous, mais aussi pour les entreprises. Sur nos 33 sites, nous rénovons et construisons donc selon les principes de l’écoconstruction : 

• Dans près de 3 installations de nettoyage sur 4 pour nos véhicules, nous utilisons de l’eau de pluie ou de l’eau récupérée. 
• L’ancien éclairage cède la place à l’éclairage LED. 
• Dans la mesure du possible, les bâtiments plus anciens sont dotés d’une isolation plus performante. Les projets de construction sont pourvus d’une couche d’isolation économe en énergie dès la première brique. 
• Nous prévoyons si possible des espaces verts supplémentaires. 

Nous avons déjà mis en place plusieurs projets écoresponsables au fil des ans. Cependant, un projet se distingue des autres : le dépôt Érasme, notre petit dernier pour les rames de métro automatiques. Ce dépôt est entièrement équipé de systèmes de récupération d’eau, de panneaux solaires et de puits géothermiques qui chauffent le bâtiment. Cela nous a d’ailleurs permis d’obtenir la certification « BREEAM Design Stage », une norme internationale qui évalue l’impact environnemental d’un bâtiment.

Étape 3 : énergie renouvelable grâce aux panneaux solaires et à l’énergie éolienne 

Quoi de mieux que le soleil et le vent pour alimenter nos bâtiments ? C’est pourquoi plus de 5 500 panneaux solaires sont installés sur les bâtiments de la STIB. De quoi couvrir près de 10 000 m² de toiture. Nous avons également signé un contrat avec Aspiravi en avril 2023 et bénéficions chaque jour d’énergie éolienne locale. Ces mesures répondent à l’ambition de réduire notre consommation d’énergie de 1,9 % chaque année, comme le prévoit le contrat de service public.

Recyclage et upcycling

Saviez-vous que nous recyclons les sièges en cuir de nos véhicules pour fabriquer des porte-cartes MOBIB ? Ou que vous pouvez faire vos courses avec un sac fabriqué à partir de bâches de chantier recyclées de la STIB ? Parce que certains de nos « déchets » sont encore parfaitement utilisables, nous les faisons upcycler par un partenaire local bruxellois. Il les transforme en accessoires sympas, pour que vous ayez toujours une pièce unique de la STIB dans votre poche. 

Évidemment, nous ne pouvons pas tout transformer en gadget STIB. Et nos poubelles, comme les vôtres, n’échappent pas aux plastiques, papiers et déchets ménagers. En même temps, nous avons beaucoup de matériel « technique » que nous ne pouvons pas toujours sauver après une utilisation ou une usure excessive. Pensez aux rails, piles, véhicules, ampoules, filtres à air, pare-brise, pneus... Nous recyclons ces objets ou les utilisons pour produire de l’énergie. Jusqu’à 80 % de nos déchets sont ainsi valorisés.

Les pics de pollution à Bruxelles 

En cas de pics de pollution, il y a trop de particules et/ou de dioxyde d’azote dans l’atmosphère en raison des conditions météorologiques : températures trop basses, absence de vent et inversion thermique. Or, pour revenir à un air pur, il est indispensable de recourir à une mobilité propre. 

C’est pourquoi la Région bruxelloise impose 4 seuils de concentration pour les polluants. Chaque niveau s’accompagne de mesures, tant pour les citoyens que pour les sociétés de transport. En cas de dépassement du premier seuil, vous voyagez donc gratuitement sur notre réseau de transport et bénéficiez d’un ticket journalier Villo! gratuit.

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