Peinture acrylique sur toile marouflée sur panneaux (2004)
Cette oeuvre exhale le romantisme pur. La peinture évoque, en cinq toiles séparées, le survol d’un paysage arboré, baigné d’une légère brume. Il s’agit d’une oeuvre très stylisée qui facilite sa perception. Le bleu de la peinture fait penser à un espace imaginaire, aéré, avec beaucoup de liberté. Jacques Bage s’est en effet inspiré du mythe d’Icare, en s’imaginant comment il aurait vu le paysage pendant son ascension vers le ciel. Le regard nous conduit vers un horizon lointain à travers la déclinaison de la lumière et le vallonnement des paysages. Le ciel prend d’ailleurs plus de place que le paysage, pour donner l’impression de « survol ». L’oeuvre d’art doit être, pour le passant, en contraste avec l’agitation de la station et procurer une certaine tranquillité.
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JACQUES BAGE (Liège, 1942)
Né à Liège, Jacques Bage a fait des études à l’« Institut Saint-Luc » de Mons et s’est perfectionné en peinture et gravure à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Mons, ainsi qu’en céramique à Hornu. Depuis le milieu des années septante, Jacques Bage a participé à de nombreuses expositions. On remarque de temps en temps chez Bage une plus grande abstraction, mais ses peintures récentes sont à nouveau plus concrètes, avec la nature comme source d’inspiration, tout comme c’était le cas à ses débuts. Les paysages qu’il peint exhalent une atmosphère floue, brumeuse, dans laquelle les formes s’estompent et se transforment en voiles colorés, qu’il s’agisse de nuages, d’arbres ou de mouvements de l’eau. Dans certaines de ses oeuvres récentes, les couleurs sont un peu plus pures et plus contrastées et sont le résultat d’un coup de pinceau très contrôlé.
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