Panneaux losangiques en glasal placés à 45° (1988)
En raison des nombreuses limitations imposées à Jan Van den Abbeel par le revêtement de l’extérieur de la station Delta, l’oeuvre constituait un véritable défi. C’est ainsi que le coût ne pouvait être supérieur au prix normal d’une protection murale contre l’humidité. Les vitres hexagonales devaient également rester libres, afin de permettre à la lumière de pénétrer dans la station. Un rythme diagonal et cruciforme, où le blanc domine et où les couleurs disponibles alternent de manière uniforme, a été intégré à la construction horizontale et verticale de la station. Les bandes et les formes en croix font référence aux rails et aux aiguillages, tandis que les plans rappellent les quais. Les dalles en diagonale n’ont pas constitué un obstacle pour l’artiste qui avait déjà utilisé plusieurs fois une composition oblique. Tout comme lors d’un trajet en métro, le mouvement et l’immobilité, le dynamisme et l’aspect statique, se suivent.
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JAN VAN DEN ABBEEL (1943 – 2018)
Il constitue avec deux autres artistes (Willy Plompen et Yves De Smet) le groupe « PLUS » qui vise une nouvelle relation entre l’oeuvre d’art et l’environnement optique. Il conçoit une oeuvre visuelle qui rejette tout lyrisme et émotion et dans laquelle seuls les coloris et les éléments structurels créent les effets optiques et les mouvements rythmés. Le but est aussi d’intégrer le résultat dans un environnement de vie et d’habitation. L’artiste appartient au mouvement non-figuratif de construction géométrique. L’artiste constructiviste s’attèle directement à la tâche; il accepte une base structurelle et y construit son tableau. La création d’une telle oeuvre d’art repose sur l’interaction entre liberté et discipline.
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