Haut-relief en aluminium anodisé (1976)
L’artiste a voulu créer des formes et des volumes à l’échelle de l’espace dont il disposait (14 m de large). Pour cela, il a choisi l’aluminium anodisé pour pouvoir épouser l’architecture, la prolonger en soulignant les plans majeurs, l’animer par des jeux d’ombre et de lumière qui soient à la fois architecture (grâce à l’affirmation des formes) et vie (grâce à la fluidité des mouvements). Lors de l’ébauche de l’oeuvre, Lismonde s’est rapidement rendu compte qu’un dessin, une tapisserie ou une verrerie ne présenterait pas suffisamment de possibilités pour être placé sur le tympan de quatorze mètres de large surplombant les voies. Il opta finalement pour l’aluminium anodisé, un matériau sur lequel les formes apparaissent comme particulièrement entières, pures et nettes. C’est pourquoi les lignes gardent tant de leur valeur dans ce relief.
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JULES CLÉMENT LISMONDE (1908 – 2001)
Lismonde est surtout connu en tant que dessinateur et plus particulièrement pour son dessin vibrant où le mélange de blanc pur et de concentration de noir suggère l’espace, la profondeur et la distance. Lismonde, par ses oeuvres, dialogue avec l’espace et l’architecture. Le spectateur a l’impression de pouvoir se promener dans l’oeuvre d’art, bien qu’il s’agisse d’une oeuvre abstraite. Dans ses thèmes urbains, l’artiste se replie dans l’essence du projet et ne s’exprime que par des traits, des pointillés, des surfaces vibrantes et des points. A partir des années ’50, il s’adonne à la lithographie et exécute de nombreux projets de vitraux et de tapisserie. Lismonde a participé à de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger et a décroché plusieurs prix. Au début, son oeuvre était plutôt impressionniste.
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