MICHEL MARTENS - DIAMANT

UN PEU DE CULTURE...

Composition murale en miroirs (1984)

Trente-trois bandes verticales de largeurs différentes composées d’étroits rubans de verre disposés en oblique avec un léger relief se succèdent sur une largeur de 5,80 mètres et une hauteur de 2,23 mètres. La lumière captée et réfléchie par le verre ainsi que le mouvement du spectateur font que ce qui entoure l’oeuvre éclate, se fragmente, se décompose imitant le scintillement d’un diamant aux multiples facettes. En descendant par l’escalier ou l’escalator, on aperçoit, fasciné, la manière dont l’ensemble de l’environnement et l’observateur même, dans un jeu déroulant et changeant en permanence, se transforment, se disloquent et se reflètent en centaines de petites parties et de lignes mouvantes et lumineuses. Lumière, espace et environnement se fondent de cette façon en un élément substantiel du relief. Grâce à l’inventivité de l’artiste, l’effet obtenu à l’aide d’un simple miroir est aussi riche que le scintillement d’une pierre précieuse.