Peinture à l’huile sur toile marouflée (1976)
Cette peinture de 14 mètres a été posée sur l’un des tympans de la station et représente trois véhicules purement imaginaires, assemblés en toute liberté et au gré de la fantaisie de l’artiste, dans des tons dégradés de pastel. L’oeuvre comporte des références aux techniques des 18e et 19e siècles et d’aujourd’hui. Nellens a écrit ceci concernant « Le Tropolitain »: « Le métro - une station - j’aime les stations. Le métro - une toile de 14 mètres de long. On peut en rêver, on peut la réaliser. Le métro - une toile qui verra passer des milliers de trains - quelle vie! Le métro - mes wagons entre les wagons. Le métro - l’excentricité à deux pas des rails. Le métro - aventure - créativité. Le métro - Le Tropolitain. »
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ROGER NELLENS (Liège, 1937)
Il apprend la peinture en autodidacte sous l’influence de Permeke. En 1960, il commence à peindre la série « Gares et Signaux ferroviaires ». Il suit, quelques années plus tard, les conseils de Paul Delvaux et s’oriente vers une peinture réaliste. L’ensemble de son oeuvre est basée sur la représentation de la technique, des machines, moteurs, véhicules qui sont de pures inventions de son imagination et sont complètement inutiles. Pour ses « machines dénaturées » poétiques, imaginaires, sympathiques, voire tendres, Roger Nellens s’inspire de diagrammes, d’épures, de projets et d’illustrations des 18e et 19e siècles. Ses machines sont à la fois abstraites et figuratives. Ses travaux ne sont pas des copies des inventions de la révolution industrielle. Il leur emprunte des éléments qu’il adapte, combine d’une nouvelle façon et place dans un tout autre contexte mécanique. C’est un esprit ludique et le désir ardent de voir l’imagination s’exprimer en toute liberté qui priment chez lui.