Eléments inox et verre sérigraphié (1982)
Elle est le fruit d’une collaboration très étroite et ce, dès le début de la conception des volumes, entre architecte (Jean Petit) et artiste. On peut donc admirer non pas une oeuvre isolée mais bien un ensemble cohérent dans lequel s’intègre l’oeuvre dans une unité de style et de forme. Un relief avec claustra en acier inoxydable alterné avec 24 panneaux verticaux en verre de triplex fait office de mur dans une partie du hall sur lequel on retrouve des compositions intégrant le marbre (blanc et gris) et la pierre (bleue, grise et blanche). Tant l’architecte que l’artiste ont fortement tenu compte, lors de la réalisation de leur projet, du fait qu’ils devaient permettre au public de suivre un itinéraire précis pour donner une meilleure vue d’ensemble. C’est ainsi qu’est née l’idée d’utiliser un claustra. Celui-ci offre une bonne vue de l’oeuvre dans son ensemble.
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LUC PEIRE (1916 – 1994)
Luc Peire suit des cours à l’Académie des Beaux-Arts de Bruges et à l’école St-Luc à Gand. A partir d’une vision proche de l’expressionnisme flamand, Luc Peire est arrivé à l’intégration de l’oeuvre d’art dans l’architecture en passant par des compositions abstraites où la ligne verticale, le rythme, la force de la couleur, la lumière et l’espace primaient. Ces caractéristiques vont transparaître dans toute son activité à savoir les peintures, lithographies, dessins, sérigraphies et oeuvres d’intégration architecturale. Il travaille quelque temps avec Permeke, participe aux activités de la « Jeune Peinture Belge », et est partisan d’une association entre architecte et artiste lors de la conception d’un bâtiment. Luc Peire ne possédait pas moins de 26 ateliers répartis dans le monde entier. Leur situation donne une idée du parcours international et stylistique de cet artiste. L’oeuvre de Luc Peire se perpétue après sa mort grâce à la Fondation Jenny et Luc Peire, créée par testament.
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